Création théâtrale 2015 /// Texte d’Enzo Cormann
Public : adultes, lycéens à partir de 16 ans
Durée : 55 min.
Coproduction Collectif Subito Presto / Cie Les planches du Salut (Noves)

« Voici une femme qui nous parle, sans détours, de sa vie. Tour à tour fille, sœur, amante… C’est comme un journal intime, sur le ton d’un polar avec des questions et parfois des réponses sur la famille, les relations avec les proches. Scènes familiales qu’elle traite avec tendresse ou sur le ton de la colère, de l’ironie. Cette femme dit parfois des choses graves avec légèreté, comme une conteuse qui désire emmener son auditoire dans une aventure qui pourrait être la sienne, celle qu’il aurait vécue. C’est l’histoire d’une femme… de toutes les femmes. Son histoire, un peu folle, un peu surréaliste, ressemble à tant d’autres… mais c’est la sienne, et elle nous emmène dans son monde avec sa folie et sa sincérité. Elle parle à l’homme, un homme… tous les hommes. » Yvon Bayer

« C’est l’histoire d’une femme qui raconte des histoires. Ou de femmes qui racontent leur histoire.
D’une robe écarlate à une sombre silhouette, Catherine Vernerie cultive l’ambivalence qui étaye ce classique du « seule en scène » écrit il y a plus de trente ans par Enzo Cormann.
Diction cristalline, ton primesautier, gestuelle gracieuse apportent un décalage bienvenu à une parole souvent âpre et désenchantée.
L’utilisation inattendue de divers accessoires : chaise, lampe de poche, chapeau…, drapent d’insolite ces tranches de féminité au fil desquelles servitude et solitude se parent d’une élégante pudeur. » Michel Flandrin – France Bleu Vaucluse

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Distribution :

Mise en scène et lumières : Stefano Fogher
Assistante à la mise en scène : Justine Wojtyniak
Interprétation : Catherine Vernerie

Catherine Vernerie :

Co-fondatrice en 1985 de l’association Trisunic, danseuse, comédienne, enseignante de la technique F. M. Alexander depuis 1995, intervenante en milieu scolaire, études de lettres (DEA d’études théâtrales) et d’histoire de la danse (Diplôme en Histoire de la danse et culture chorégraphique).
« Cela faisait longtemps que je n’avais plus travaillé sur un texte théâtral quand Stefano Fogher est venu me proposer Credo. Je n’ai pas hésité et j’ai plongé, happée par ce texte dense et sinueux. J’ai fait confiance à Stefano, je connais son exigence et sa rigueur, j’ai essayé de le suivre dans sa folie, dans la folie de ce texte. Nous avons choisi, pour des raisons économiques, mais pas seulement, de travailler sur ce spectacle pendant plusieurs années. Pendant 5 ans nous avons cherché, refait, défait, entre de grandes périodes où chacun repartait vers d’autres projets. Cette lente maturation fait que pour moi Credo n’est pas seulement un objet théâtral ; il est aussi le témoin subtil d’une partie de nos vies, entre 2010 et 2015, il en porte sans doute les traces. »

Stefano Fogher :

Musicien, comédien et metteur en scène. Le théâtre est entré dans Stefano, en Italie, en 1978 et depuis ne l’a jamais quitté. Il a mis en scène des spectacles musicaux (les jeux de la tribu), poétiques (par exemple : les trois grands poèmes de Blaise Cendrars) ou purement théâtral (entre autres : Le Condor de Joël Jouanneau).
Stefano Fogher / Les planches du salut

Le spectacle a été travaillé dans deux lieux : le Petit Théâtre du Marais à Paluds de Noves et le Studio des gens à Rustrel.
Création le 20 novembre 2015 au Temple à Lacoste, avec un soutien du Pôle de création artistique du Pays d’Apt, dans le cadre d’un programme d’aide à la diffusion sur le territoire du Pays d’Apt.

Ils ont programmé CREDO :

Le Temple à Lacoste, Le Studio des gens à Rustrel, le Vélo théâtre à Apt, la Salle Roquille à Avignon.